A Ngaoundéré, la communauté de formation St Jérôme

Située dans la province de l’Adamaoua, la communauté du noviciat St Jérôme a pour mission principale l’accompagnement des jeunes novices que la Région nous a confiées. Elle est située dans un quartier en plein développement.

Historique de l’insertion à Ngaoundéré.

E n 1997, poussées par le désir de

changer de lieu de noviciat pour une meilleure collaboration avec d’autres responsables de cette étape, la région du Cameroun a ouvert une réflexion pour un nouveau lieu. Après discernement, le choix s’est porté sur Ngaoundéré comme lieu pour le noviciat U.D.J. En 1998 les sœurs Marie-Thérèse BOUTIN, Isabel ORTEGA et Denyse MOLOSSI y débarquèrent. Trois novices Madeleine NGOMBONO, Marthe MBALA MANDA et Lydie BANAGA les rejoignirent le 30 septembre 1998 en la fête de Saint Jérôme ; c’est pour cette raison que la communauté du noviciat, avec l’accord de la supérieure générale Marie-Hélène MARTIN, fut mise sous le patronage de ce saint qui a beaucoup inspiré notre fondateur Louis-Marie Baudouin

L’Evêque de ce temps-là, Monseigneur Jean PASQUIER, avait alors offert aux sœurs une maison à louer pendant 5 ans ; celle-ci était située non loin de la cathédrale ; c’est ainsi que le noviciat quitta la ville d’Ombessa dans la Région du Centre pour s’implanter à Ngaoundéré dans la Région de l’Adamaoua. Les cinq années écoulées, les sœurs firent au nouvel Evêque Monseigneur Joseph DJIDA, la proposition d’acheter cette maison ; ce dernier suggéra plutôt aux sœurs de s’acheter un terrain où elles pourraient construire quelque chose à elles. Aussi, en 2005, après beaucoup de recherches, commença la construction d’une maison du noviciat à Djaredi dans le grand quartier Cifan-Nord. Les sœurs intégrèrent la nouvelle maison en février 2006 et elles y sont encore jusqu’à ce jour.

le marché


Situation humaine et ecclésiale…

Notre communauté se trouve dans la Région de l’Adamaoua : située sur un plateau, cette région sert de château d’eau au Cameroun. Ngaoundéré, est un lieu carrefour entre le nord et le sud du pays. C’est une ville administrative et cosmopolite où se côtoient facilement Tchadiens, Nigérians, Centrafricains… Cette cité carrefour est aussi une porte ouverte aux maladies, particulièrement le sida dont le taux de prévalence est assez élevé.

Depuis 2006, date de notre arrivée dans le quartier Djaredi celui-ci a beaucoup grandi ; il peut déjà dénombrer une population d’environ 6000 habitants. La communauté est située derrière le Collège Polyvalent,

Notre peuple exprime de plus en plus le besoin d’une structure sanitaire ; lors d’une de nos visites au Djahouro (chef du quartier), celui-ci a réitéré cela en ces termes : « Je suis fatigué de demander un centre de santé au gouvernement ».

Ngaoundéré est un diocèse très étendu avec peu d’ouvriers apostoliques. Son évêque, Monseigneur Joseph DJIDA, est bien connu des Ursulines de Jésus qui sont au Cameroun. Les paroisses de ce diocèse sont très distantes les unes des autres, ce qui ne facilite pas le travail en équipe. L’année dernière, il a été mis sur pied une organisation pastorale diocésaine pour les trois ans à venir autour du thème : « Au service de l’Evangile, prêtres et laïcs, formons nous et oeuvrons pour plus de justice et de charité ».

Les premiers évangélisateurs de cette partie du pays sont les Luthériens, cependant, on y trouve aussi des chrétiens des différentes Eglises. La population de notre quartier reste majoritairement musulmane.

Etant située dans le domaine militaire, notre paroisse est sous le patronage d’un militaire : St Martin de Tours. C’est une paroisse très jeune, mais assez dynamique ; ses membres semblent avoir compris le problème de « prise en charge » et s’y sont engagés malgré leurs moyens limités ; Notre paroisse compte 11 Communautés Ecclésiales Vivantes et plusieurs groupes, mouvements et associations.

Comme consacrées, nous collaborons avec d’autres communautés religieuses de la ville : les Sœurs de Notre Dame, les Filles de Jésus, les Mater Orphanorum, les Oblats de Marie Immaculée, les pères de St François de Sales (les fransaliens), le Foyer de Charité, les Ursulines de l’Union romaine, les Servantes de Marie Immaculée, les Dominicaines, les sœurs de la Miséricorde divine et la sœur Nicole de la Fondation Yves PLumey de Marza.

Carine, Isabel, Sabine, Jeannette, Lydie


Construire le “ NOUS ” communautaire…

La communauté Saint Jérôme de Ngaoundéré est constituée cette année 2012 de :

  • Jeannette ADONDOMA : elle est responsable de la communauté et du noviciat, et est l’économe de notre Région Missionnaire du Cameroun.
  • Lydie BANAGA : elle enseigne au collège de Mazenod, est responsable des professes temporaires ; assure la coordination des jeunes de la paroisse et participe au conseil pastoral paroissial.
  • Sabine KENEMBENI : elle est chargée des prospectives en vue de la création dune structure sanitaire à Ngaoundéré, et est chargée de la catéchèse aux adultes de la paroisse.
  • Isabel ORTEGA : elle enseigne au collège de Mazenod, assure des cours avec les novices et anime le groupe vocationnel de la paroisse.
  • Carine TCHEWA NAOUSSI : elle enseigne au collège de Mazenod, assure la catéchèse à la paroisse et le suivi des handicapés.

Construire le “NOUS” missionnaire et solidaire…

La communauté St Jérôme est celle du noviciat, mais n’ayant pas de novices cette année, nous voulons vivre davantage l’aspect insertion.

La vertu principale des missionnaires est la douceur de cœur et la seconde est l’humilité. Ces deux vertus rendent le missionnaire aimable et il faut être aimable pour gagner les cœurs…. Un missionnaire doit être plein de force et de patience, et il est fort et patient s’il est humble et doux.
La force des missionnaires est l’union entre eux, et ils sont unis s’ils sont humbles et doux. Sans union point de joie, beaucoup de fatigue et peu de fruits.
Louis-Marie Baudouin

N’allez pas diminuer vos charités, ni vos aumônes. Vous vous appauvrirez…On vend ce qui est d’agrément pour procurer le nécessaire aux pauvres. L’Eglise autrefois vendait les vases sacrés pour soulager les pauvres : imitons-la. Louis-Marie Baudouin

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