Le premier pilier de la mission : l’union à Jésus

PRIERE DES AMIS DU PERE LOUIS-MARIE BAUDOUIN (4)

Présentation de la Prière

Dans les Orientations pour la Famille de l’Incarnation :
« A travers notre partage, nous avons découvert trois piliers ou fondements de la Mission : l’union à Jésus - l’unité entre les missionnaires - un regard d’amour sur le monde.
L’UNION A JESUS :
Cet amour de Jésus se cultive chaque jour, dans la prière, la contemplation, l’adoration, la méditation de la Parole accueillie et partagée dans nos groupes…
C’est l’Esprit de Jésus qui peu à peu, transforme nos vies et nous modèle sans cesse afin que nous ayons » les mêmes sentiments que le Christ… ».

Paroles de L-M Baudouin sur l’union à Jésus

  • Dans la prière d’adoration en union avec le Verbe Incarné
  • Une lettre à Monsieur Gaboreau, du 1er janvier 1818 sur « la piété doit tendre à l’union avec Jésus. »
  • Une lettre à la Congrégation du 1er janvier 1825, sur « copier Jésus »
  • Une lettre aux novices du 23 octobre 1825, sur « Jésus seul »

PAUVRES ET CONFIANTS

Dans notre chemin de prière, le Père Baudouin invite toujours à nous reconnaître, pauvres et confiants :
« … il faudrait être purs, nous gémirons d’être si pécheurs, et contrits et humiliés, nous nous unirons au Verbe Incarné. »

1) Jésus, Verbe de Dieu, Verbe fait chair par amour pour les pécheurs.

Refrain : Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison


2) Jésus, Maître et Seigneur Gloire humiliée par amour pour les pécheurs. R/
3) Jésus, Homme au cœur pur, Homme enchaîné par amour pour les pécheurs. R/

(Silence)

ADORATION

L’amour de Jésus se cultive chaque jour, dans la prière, la contemplation, l’adoration, la méditation de la Parole accueillie… Nous accueillons cette Parole pour entrer dans l’adoration du Père en union avec le Verbe Incarné.

LA PAROLE DE DIEU

Jn 7, 21-22 Jésus priait ainsi : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un, comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi. »

Ap 3.20-22 Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi.
(Silence)

Refrain :

  • Tu nous as faits pour toi Seigneur Et notre cœur est sans repos Tant qu’il ne demeure en toi
  • « je me tiens à la porte et je frappe Si tu m’ouvres ton cœur Je ferai de toi, ma demeure » !

ACTION DE GRACE

« Nous nous unirons au Verbe Incarné pour remercier le Père des dons infinis répandus sur sa sainte humanité. » Au seuil de la nouvelle année, en union avec Jésus nous remercions le Père de sa présence d’amour qui nous accompagne toujours.

Refrain : Père, je te bénis pour ton immense amour !

(Expressions libres)

OFFRANDE

« Nous nous unirons au Verbe Incarné le priant de nous faire agréer comme holocaustes pour la gloire de son Père et le Salut de son Corps Mystique. »

Nous pouvons offrir notre désir d’être unis à Jésus en prenant le temps d’écouter deux extraits de lettre du P. Baudouin (voir ci-dessous). La 1re lettre est adressée à toute la congrégation, en début d’année, et le P. Baudouin invite les Soeurs -et nous aussi - à "copier Jésus", chacun à sa manière et selon ses propres talents. La 2e dit l’amour du P. Baudouin pour Jésus et nous invite à faire de l’union à Jésus le fondement solide de notre engagement missionnaire.

Au commencement de cette nouvelle année, nous nous offrons aussi avec Marie, dans la prière du Pape François qui termine son exhortation apostolique : « la joie de l’Evangile » en s’adressant à Marie, l’Etoile de la nouvelle évangélisation !

Ensemble prions :

Marie, obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités pour porter à tous, l’évangile de la vie qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies pour que parvienne à tous, le don de la beauté qui ne se ternit pas.

Que cette prière soit aussi la nôtre.

MARCHE VERS LE TOMBEAU

Refrain Les joies et les espoirs des hommes de ce temps
Les joies et les espoirs des femmes de ce temps
Sont nos joies et nos espoirs témoins du Dieu fait Homme
Sont nos joies et nos espoirs, témoins du Dieu vivant.

  • En Jésus Verbe Incarné, tout homme est notre frère En Jésus Verbe Incarné, nous sommes solidaires Et rien de vraiment humain, qui ne soit pour nous divin.
  • En Jésus Verbe Incarné le monde est en naissance En Jésus Verbe Incarné nous scrutons le silence Et rien de vraiment humain, qui ne soit pour nous levain

Lecture des intentions confiées à l’intercession du P. Baudouin

Après l’écoute des intentions, nous prions ensemble autour du tombeau du Bon Père :

Seigneur Jésus, le mystère de ton Incarnation a illuminé et embrasé le cœur de Louis-Marie Baudouin, prêtre du diocèse de Luçon, et lui a donné l’audace de répondre aux urgences qu’il percevait dans l’Eglise et la société de son temps.
Son amour et sa confiance en Marie, la méditation assidue de la Parole de Dieu , ont éclairé toutes ses démarches et fait de lui un conseiller spirituel d’une grande lucidité, un fondateur de séminaires et de congrégations religieuses ouvertes au monde, proches des plus pauvres, avec le souci constant d’éduquer.

Chant à Marie

La première en chemin, avec l’église en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit !
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche ;
Que grandisse le corps de ton Fils Jésus-Christ !

Marche avec nous, Marie,
Aux chemins de ce monde,
Ils sont chemins vers Dieu (bis).

Bénédiction finale


Quelques textes du P. Baudouin sur « l’union à Jésus »

Dans la prière d’adoration que le P. Baudouin appelle « notre exercice distinctif » :

  • Nous adorerons dans lui, par lui, avec lui le Père pour lui-même à cause de la beauté de son être éternel !
  • Nous nous unirons au Verbe Incarné pour remercier le Père…
  • Nous nous unirons au Verbe Incarné le priant de nous faire agréer comme holocauste pour la gloire de son Père et le salut de son corps mystique…

Dans les lettres du P. Baudouin :

  • Mr Gaboreau, professeur et ami du P. Baudouin au séminaire de la Rochelle (1 janv. 1818) :
    Pour être propre aux desseins de Dieu, …tenir son âme comme une toile sous le pinceau du peintre, un papier blanc sous la plume de l’écrivain…
    La piété doit toujours tendre à l’union avec Jésus et Jésus nous unit au Père, au Fils, au St Esprit. Tendez mon fils à cette union et vous jouirez de la paix. Il faut être libéral et courageux pour faire tout ce qu’on croit raisonnablement être pour la plus grande gloire de Dieu.
  • A toute la Congrégration (1 janv. 1825) Je vous écris, mes chères filles, pour vous prier chacune d’entre vous de faire un tableau pour mettre dans le temple de Dieu. Vous le ferez avec le plus d’habileté que vous pourrez. Vous y donnerez chaque Jour quelques coups de pinceau, vous ne passerez pas un Jour sans y travailler. Bézéléel réussit fort bien parce que l’Esprit de Dieu était en lui. Vous réussirez aussi parce que, comme vous venez de le lire :« Mon esprit est en eux. » Ornons, mes chères filles, le temple du Verbe incarné ! Vous me comprenez toutes. C’est Jésus que je veux que vous copiiez cette année de grâce 1825, que le Bon Dieu nous donne dans sa miséricorde. Mais comme celles qui commencent le dessin ne pourraient dès les premiers jours faire une tête, on leur fait copier un œil, une oreille, la bouche et ensuite d’autres organes ; et réunissant tout ensuite dans le même tableau, on peint une tête entière. Il y en a parmi vous qui sont déjà plus habiles, d’autres ne sont que novices, mais le Seigneur verra avec complaisance qu’on veut faire son portrait. Un enfant apprenait le dessin. Aussitôt qu’il sut un peu les règles de l’art, il crayonna son père. Le père, voulant voir ce que faisait l’écolier, se reconnut ; quoique la ressemblance ne fût pas parfaite, il eut de la Jouissance de voir son fils occupé de vouloir faire sa ressemblance.
  • Aux novices (23 oct. 1825) : Vous voulez un mot, mes petites filles. Jésus seul ! Jésus seul, dans l’intelligence, dans la volonté, dans la mémoire, dans les yeux, dans les oreilles, dans la bouche, dans les mains et aux pieds ! Dans l’étude, dans le noviciat, dans le sommeil, dans les veilles, assises, debout, en se promenant dans le jardin, dans les ; lots, dans le soleil, dans la lune et les étoiles, dans le froid, dans le chaud, dans le tonnerre et les éclairs, dans la pluie, dans le beau temps ! Jésus seul ! Dans les maladies et dans la santé, Jésus seul ! Dans le bien, dans le mal, Jésus seul ! Dans l’onction, dans les sécheresses, dans les troubles et dans la paix, Jésus seul ! A la vie et à la mort, Jésus seul !
    Etudier Jésus ! Ecouter Jésus ! Se nourrir de Jésus ! toute sa vie jusqu’au dernier soupir ! C’est l’occupation d’une vraie religieuse. Tout le reste n’est rien. Dans les Supérieurs et les Supérieures, ou plutôt dans les Pères et Mères, Jésus seul ! Dans toutes les soeurs, bonnes ou pauvres misérables, Jésus seul !
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