Les Pères FMI ont vécu leur mission principalement dans l’île de la Dominique et à Ste Lucie, pendant quelques années dans l’île de Trinidad, et un Père FMI a été responsable de paroisse pendnat plusieurs années à La Marttinique.
En Dominique, à Ste Lucie et à Trinidad, la langue officielle est l’anglais, mais on y parle aussi créole comme en Martinique
Histoire de la présence des FMI aux Antilles
L’histoire des FMI aux Antilles commence en 1872, à la Dominique, lorsque à la demande expresse de Mgr Poirier, Évêque de Roseau, les quatre premiers FMI volontaires arrivent à la Dominique. Le Père Hyppolite Couturier travaillera de nombreuses années dans la paroisse de La Plaine, dans l’est de l’île, qui est considérée comme le berceau de notre communauté ici.
Les Pères FMI ont toujours travaillé dans les paroisses les plus isolées du diocèse, et on peut aisément imaginer les difficultés rencontrées et l’isolement des Pères en l’absence de moyens de communication. Il y avait tout à faire et à organiser au plan humain, social et religieux. Il est certain que le ministère des FMI a contribué très largement à l’ établissement et au développement de l’Église dans le diocèse de Roseau, tout particulièrement dans les endroits les plus retirés. Pendant plusieurs décennies, les deux-tiers du diocèse étaient sous la responsabilité des FMI. Leur nombre s’étant réduit, les Pères se regroupèrent sur quelques paroisses.
En Dominique quelques vocations de jeunes ont amené les Pères FMI à ouvrir une nouvelle Communauté à Trinidad pour accompagner ces jeunes durant leurs études au Séminaire universitaire : ce fut la communauté FMI de San Juan, près de Port of Spain, capitale de Trinidad. Cette communauté fut fermée en 2020 et la venue espérée de quelques jeunes prêtres FMI n’eut pas lieu.
Il ne reste actuellement que deux Pères FMI en Dominique : les Pères Michel Favalier et Louis Vrignaud.
P. Michel Favalier Community FMI, Rosalie Commonwealth of Dominica-West Indies |
L’histoire des FMI à Sainte Lucie remonte au 18 février 1878 avec l’arrivée des Pères Rondard et Tapon. En décembre 1880, trois autres FMI, les Pères Cadou, Rousseau et Brillouet arrivent à leur tour, à la plus grande joie de l’abbé Rautureau, vicaire Forane de Sainte Lucie, sous l’administration de Port of Spain (Trinidad). Au cours des quinze dernières années du XIXe siècle, Sainte Lucie connaît une forte augmentation de la population, tendance qui va continuer au cours du XXe siècle. En l’absence de clergé antillais, le nombre de prêtres FMI va aussi augmenter.
Le 20 février 1956, le pape Pie XII crée deux nouveaux diocèses aux Antilles : à la Grenade et à Sainte Lucie. Le 11 janvier 1957, le Père Charles Gachet, FMI, est nommé premier évêque de Castries. Au cours de ses 17 années de ministère à la tête du diocèse, Mgr Gachet va développer la création de nouvelles paroisses, la construction de nouvelles églises, et aussi de nombreuses écoles catholiques. Une pastorale des vocations sacerdotales et religieuses soutenue, la réforme liturgique dans l’esprit du Concile Vatican II et une pastorale dynamique contribuent à l’organisation de l’Église à Sainte Lucie, dans laquelle les Pères FMI jouent un rôle déterminant.
La diminution du nombre de vocations en France avait conduit à la diminution constante du nombre de Pères FMI à Sainte Lucie… Pendant plusieurs années il n’y eut qu’un seul FMI dans ce diocèse : le P. Raymond Laurent, originaire de Saint Lucie. Son décès en 2020 marque la fin d’une page importante de l’histoire missionnaire de la congrégation aux Antiles.