Communauté FMI de Ouagadougou
Marc BANDAOGO (responsable régional)
email
A la Paroisse St Augustin
- Basile PARE, curé
email - Jean-Chrysostome OUEDRAOGO, vicaire
-*Joseph YARG-SALYA, vicaire et responsable du postulat
Au Scolasticat
AGADJO Donatien responsable de profès et conseiller régional BOURCEREAU Joseph assistant
- AWOUTO Guillaume
- DABIRE Bertrand
- KABORE André
- KI Paul
- KOBIANE Jérôme
- MALDJA Agustin stage d’électricité à Kaya -*MENSAH Arsène Jean-Paul
- SANOU Paulin
Au Postulat
Joseph YARG-SLYA, responsable des postulants
- KONDJA Toussaint
- NANA Jean Arnaud
- ZAGRE Fidèle
La Paroisse Saint Augustin
En 1996, Jean-Adrien Ouedraogo, jeune prêtre FMI burkinabé, est nommé dans la paroisse de Guilongou, à trente cinq Kms de Ouaga. Deux ans plus tard, la fondation du grand séminaire St Pierre - St Paul de Ouagadougou (seul grand séminaire 1er cycle du Burkina Faso) et l’arrivée de cinq nouveaux profès en formation conduisent la Congrégation à s’implanter dans cette ville. Michel Buffet quitte Bobodioulasso pour suivre les travaux de cette première implantation au Burkina Faso.
En 2002, Jean Brethé prend la responsabilité de l’accompagnement des profès.
En 2005, pour répondre à la demande de l’Archevêque qui souhaite une nouvelle paroisse dans notre secteur, trois membres de la Communauté : Jean-Adrien Ouedraogo, Joseph Sambieni et Michel Buffet se voient confiés la nouvelle paroisse St Augustin qui s’installe dans le prolongement du terrain occupé par la maison de formation des jeunes FMI. Jean-Adrien Ouedraogo assume la charge de curé et les jeunes FMI en formation collaborent à leur mesure à la pastorale de cette nouvelle paroisse.
Le diocèse de Ouagadougou
De juin 2001 à juin 2002, le diocèse de Ouagadougou a célébré le centenaire de son évangélisation. Il se situe au cœur du plateau central du Burkina et recouvre ce qui, jadis, constituait le centre du Royaume Mossi de Ouagadougou.
Il y a plus de 3 500 000 habitants soit 15% de la population nationale. Les Mossé constituent le groupe ethno-linguistique principal parlant le mooré, mais comme Ouagadougou est la capitale du pays, de nombreuses ethnies et langues diverses sont présentes dans le diocèse, surtout dans la ville de Ouaga.
Dans le diocèse, les catholiques sont 22% de la population ; les musulmans 32%.
Le diocèse fut délimité en 1921. Mgr Thévenoud, en fut le 1er vicaire apostolique. En 1955, le vicariat-diocèse devint archevêché. Mgr Socquet fut le 1er évêque.
Mgr Thévenoud (1921-1949) et Mgr Zoungrana (1960-1995) ont particulièrement marqué la vie ecclésiale et politique du pays, tenant un rôle important dans son développement. Mgr Zoungrana fut le 1er cardinal africain (en 1965).
Mgr Jean-Marie Campaoré, archevêque depuis 1995, organise l’Église en petites Communautés Chrétiennes de Base, les C.C.B., modelant l’esprit d’une « Église-Famille » où enfants, jeunes, adultes, hommes et femmes ont leur rôle à jouer. Cette option va en partie contre un fonctionnement de la tradition qui donne le pouvoir à quelques hommes.
Cette année le nombre de baptisés adultes à Pâques a atteint les 30.000 pour le diocèse. Vous avez bien lu trente mille ! Le taux d’accroissement des baptêmes est de 7,16% sur 5 ans.
Le diocèse comprend 17 paroisses territoriales et 4 paroisses personnelles (Hôpital, Élèves et Étudiants, Aumônerie militaire, et Paroisse Jean XXIII ex-francophone). Il y a 96 prêtres diocésains, 133 religieux dans des services de formation, d’enseignement, de la santé et de paroisse et, 451 religieuses dans les mêmes services. Il y a 3.143 catéchistes qui, après 4 années de formation en couple, sont envoyés, avec un bon niveau théologique, pour évangéliser les villages et les quartiers.
Une nouvelle paroisse confiée aux FMI
La paroisse se situe dans la partie ouest de Ouaga, secteur en pleine urbanisation. Partant de la zone située entre la route de Ouahigouya et la voie de chemin de fer reliant Ouaga à Bobo, elle s’étend sur 50 km de long et 25 km de large. Elle dessert une trentaine de villages.
Lors de l’installation de notre Communauté FMI à Ouaga, Mgr Jean-Marie Campaoré nous a demandé de prévoir plus grand que ce dont nous avions besoin pour nos constructions, envisageant la possibilité d’une nouvelle paroisse. Du coup, quatre hectares ont été achetés en plus par notre Congrégation pour abriter ce qui devient aujourd’hui la Paroisse Saint-Augustin de Bissighin.
En sa première année, à Pâques 2005, la toute nouvelle paroisse Saint-Augustin a célébré plus de 400 baptêmes d’adultes.
Il nous faut envisager des infrastructures pour l’avenir : salles paroissiales, presbytère, église… L’ensemble du projet dépassera le million d’euros ; d’autant plus qu’il faut compter sur les difficultés, voire les impossibilités de s’approvisionner en Côte d’Ivoire et qu’il y a un surcoût à passer les marchandises par Lomé, le port du Togo.
Ici, les chrétiens sont très motivés pour leur nouvelle paroisse. Ils sont déjà mobilisés pour rassembler pierres, sable, gravier, etc… Mais leurs « apports » n’iront guère au-delà du coût de la main d’œuvre et de la fourniture des agrégats. Çà, c’est sûr !
D’Europe, nous entendons des voix qui nous disent « pourquoi construire ainsi, plutôt que de faire des puits et des écoles ? » Dieu merci, nous le faisons déjà beaucoup, grâce à l’appui des Caritas et des bienfaiteurs. Mais, financer les lieux d’Église qui permettent aux chrétiens de se rassembler, de célébrer, de se former, c’est plus difficile à trouver. Sécularisation oblige ! Nous n’avons pas les moyens de la propagande islamiste, ni des évangélistes ! Parfois, en Europe, des églises ferment, ici on a beaucoup de peine à leur donner un toit. C’est donc dans ce contexte, pour ce projet, que nous lançons un vibrant appel pour nous aider à construire le lieu de rassemblement de la toute jeune paroisse Saint-Augustin.
Fils de Marie Immaculée 10 BP 13 817 OUAGADOUGOU - 10 - BURKINA FASO Tél. (226) 50 39 40 40 ECOBANK Ouagadougou n° 100 205 201 011 |
Pour téléphoner au Burkina Faso faire 00 (228)…suivi du numéro de votre correspondant.
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