Depuis plusieurs années, en lien avec le collectif « Vendée-Burkina », un « container », sorte de grande caisse métallique pouvant contenir plusieurs tonnes de matériel, est envoyé chaque année aux FMI de la région Afrique.
Le P. Jean-Adrien, de la communauté de Ouagadougou remercie et partage quelques réalisations grâce aux différents containers qui ont été envoyés.
Merci
Je veux d’abord, au nom de mes frères FMI d’Afrique, exprimer ma reconnaissance pour les divers containers qui nous ont été envoyés.
Merci à la famille BUFFET et à l’ensemble du « collectif Vendée-Burkina », qui depuis des années n’ont cessé de porter l’Afrique dans leur cœur en ne ménageant aucun effort pour collecter, emmagasiner, acheminer, un bon nombre de choses pour le bien de nos frères et sœurs d’Afrique.
Merci au P. GAUDUCHEAU, toujours alerte pour le transport, le soutien multiforme et l’envoi.
Merci au Conseil Général des FMI, dont la caisse de solidarité a assumé les frais d’envoi des containers.
Merci à ces nombreuses personnes connues de Dieu seul qui ont donné généreusement du matériel, machines à coudre, ordinateurs, laines, habits, sacs, etc…
Réalisations
L’équipement de la maison régionale de Ouagadougou
Il est en partie issu des containers : tables, bureaux, lits, matériel électrique, carreaux, matériel sanitaire, couverts, ainsi que tracteur, groupe électrogène, voitures, et j’en passe. Le contenu des containers a beaucoup contribué à amoindrir les frais que nous n’aurions pu couvrir.
De l’envoi de médicaments à l’établissement d’un cabinet de soins.
Nous avons pu, grâce à un don régulier de médicaments par une généreuse personne du Fenouiller, ouvrir un dépôt pharmaceutique de façon à vendre à moindre coût les produits (en sorte que cela soit toujours un don) et acheter sur place des médicaments génériques pour le bien de la population environnante de la paroisse Saint Augustin qui manquait de poste de santé à proximité.
D’un dépôt pharmaceutique, nous sommes parvenus aujourd’hui à un cabinet de soins qui reçoit 30 à 40 personnes par jour. Et le dépôt pharmaceutique marche aussi.
De l’envoi de machines à coudre à un atelier de couture.
Un autre exemple : au lieu de distribuer les machines à coudre, un atelier de couture a été ouvert à Sourgoubila, un relais de la paroisse St- Augustin, pour permettre à des jeunes sans emploi de venir se former. Par la vente des habits qu’ils auront eux-mêmes confectionnés sur place, ils pourront plus tard s’acheter en sortant une machine à coudre et ouvrir leur propre atelier. Ainsi d’autres viendront prendre le relais et la suite. Le problème d’emploi serait en partie résolu, les coordinations auront de quoi mettre dans leur caisse pour le fonctionnement ordinaire.
Des envois de laine à un atelier de tricotage.
Parallèlement à ce projet de couture, un atelier de tricot pour femmes a été lancé, grâce à la laine envoyée. Sr Hélène, Fille de La Croix, va régulièrement à Sourgoubila entraîner ces femmes. La perspective est d’ouvrir un centre de formation pour les femmes et les jeunes dans le secteur rural.
De l’envoi d’ordinateurs à des cours d’informatique.
Nous avons également essayé de lancer une école d’informatique au sein de la paroisse, grâce à un important don de matériel.
Nous remercions en particulier Sabine et Sébastien qui ont donné des cours d’informatique à quelques élèves, étudiants et fonctionnaires de la paroisse et qui à leur retour nous ont envoyé une vingtaine d’ordinateurs de seconde main. Nous avons aussi profité du passage d’amis français : Emmanuel SUBRA, Benjamin, Héloïse et Etienne pour un séjour au sein de la paroisse pour instaurer une formation informatique à des volontaires.
Ainsi un petit nombre, certes, sait se servir désormais de l’ordinateur. Mais il faut avouer que le grand projet d’ouvrir carrément une école d’informatique, n’a pas pu se faire faute de moyens pour construire une salle et l’équiper uniquement pour cela. Mais ce n’est que partie remise. Notre fondateur Louis Marie Baudouin disait à propos d’un ouvrage à réaliser : « Dieu nous donne le temps présent pour bien l’accomplir, s’il veut que nous l’achevions, il nous donnera le temps et les moyens nécessaires… »
Comme on peut donc le constater, les containers nous ont bien permis de développer sur place quelques projets humanitaires.
Je voudrais en toute sincérité dire merci à ceux et celles qui ont aimé l’Afrique au-delà des clichés et des casseroles que nous traînons, et ont donné quelque chose, de leur temps et surtout de leur cœur, non par pitié seulement mais par amour. Votre geste même s’il tombe dans l’oubli et les critiques, ne pourra jamais être oublié par Celui en qui nous avons mis notre espérance pour être des hommes debout au service de Dieu et de nos frères. Sachez que nous croyons, comme vous autres, que : L’Amour ne connaît pas de frontières sauf celles que l’Homme trace à l’encre de la Haine.
P. Jean Adrien OUEDRAOGO, fmi
Aller voir Ouagadougou au Burkina