Du début juillet à la mi-août 2015, la Maison Ste Marie, si paisible d’ordinaire, s’est sentie rajeunir. Va et vient dans les couloirs, tam-tam à la chapelle, rires et animations à la salle à marger… Comme tous les cinq ans, les jeunes FMI en formation se sont retrouvés à Chavagnes : cinq du Burkina, cinq du Togo et cinq du Venezuela, avec deux accompagnateurs : le P. Rafael Serrano du Venezuela et le P. Marc Bandaogo du Burkina.
Apprendre à se connaître…
Découvrir les lieux où le P. Baudouin avait vécu, marcher sur « les traces du fondateur » …
Montaigu, lieu de la naissance,
Les Sables, lieu de « la cachette » où le P. Baudouin a mûri dans la clandestinité l’intuition spirituelle qui a animé sa vie et celle de ses religieux et religieuses…
Chavagnes et ses visites « surprises »
à la Maison Mère des Sœurs Ursulines : le P. Baudouin était « revenu » accueillir les jeunes FMI et délivrer à chacun un message personnel,
au Sacré-Cœur : les jeunes ont été accueillis comme les enfants de la famille et les vénézuéliens ont retrouvé le P. Jean Duval,
Les jeunes FMI « sur les pas de leur fondateur » sont aussi allés à La Rochelle, Saintes et Luçon où le P. Baudouin avait été supérieur de séminaire et vicaire général du diocèse. Ces diverses étapes étaient préparées par un temps de partage avec des lettres ou des écrits, là où le P. Baudouin avait semé les graines d’une spiritualité de l’Incarnation.
Un autre aspect de la rencontre était de faire découvrir des aspects des réalités humaines et ecclésiale de la société française. Après avoir participé au pèlerinage diocésain de Vendée pendant une semaine, les uns sont allés rencontrer les communautés FMI – et UdJ – de France, et découvrir avec leurs frères FMI quelques aspects de la mission.
D’autres avaient pour mission de rencontrer la communauté des Soeurs de l’Immaculée à Niort, fondées par le P. Pécot, un Fils de Marie Immaculée. Ils devaient aussi participer à un service du Secours populaire, tandis que d’autres avaient pour mission de vivre quelques jours avec des permanents de la JOC en lien avec les travailleurs saisonniers au milieu des touristes des Sables d’Olonne.
Il ne s’agissait pas seulement d’un voyage en France, ce qui est déjà beaucoup, mais d’une expérience, d’un voyage dans notre propre intérieur, favorisé par le fait de se trouver dans des lieux très représentatifs et évocateurs, qui stimulent, animent et poussent le disciple de cette « école » à continuer à méditer et vivre l’Incarnation ici et maintenant. (Yoran MUJICA, Venezuela)