PRIERE DES AMIS DU PERE LOUIS-MARIE BAUDOUIN (5)
Présentation de la Prière
Les Orientations pour la Famille de l’Incarnation :
le 2e fondement de la Mission est : l’unité entre les missionnaires. « L’unité est la force des missionnaires. Sans elle, « beaucoup de fatigue et peu de fruits ». L’unité exige que nous cultivions certaines attitudes : humilité, patience, ténacité, bonté, accueil, respect des différences !… » |
Dans les écrits de L-M Baudouin :
- Les règlements des missionnaires de Saintonge
- Une lettre du P. Baudouin aux communautés du 1 janv. 1829
PAUVRES ET CONFIANTS
Le Père Baudouin, à la suite Jésus, dit aux Missionnaires, et pas seulement à ceux qui sont envoyés en Saintonge :
« La vertu principale des missionnaires est la douceur de cœur, et la seconde est l’humilité, apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. Ces deux vertus rendent le missionnaire aimable pour gagner les cœurs. Comme des agneaux parmi les loups, simples comme des colombes, prudents comme des serpents » (Luc 10, 3 ; Matth 11, 29) ;
Toutes ses paroles rayonnent l’humilité et la douceur ; surtout humbles et doux envers les pécheurs, aimables aux pécheurs.
Un missionnaire doit être plein de force et de patience, et il est fort et patient s’il est humble et doux. Le Seigneur abandonne le missionnaire à sa faiblesse et à sa pusillanimité lorsqu’il n’est pas doux ni patient. Ce remède lui est nécessaire autrement l’orgueil le perdrait ».
- Chaque jour nous avons du mal à vivre l’unité entre nous : à être doux, humble, patient avec nos frères, nos sœurs, nos proches en communauté, dans notre ministère, en famille… nous cherchons à avoir raison ! nous aimons que soient reconnus notre savoir-faire, nos compétences.! (Silence)
Seigneur, Seigneur prends pitié
Le Seigneur abandonne le missionnaire à sa faiblesse, lorsqu’il n’est pas doux, ni patient
- Nous oublions que l’unité est la force des missionnaires, nous préférons nous appuyer sur nos seules forces. Nous n’aimons pas attendre, nous perdons rapidement patience. Nous nous fatiguons beaucoup et nos efforts portent peu de fruit..! (Silence)
Seigneur, Seigneur prends pitié….
ADORATION
L’appel à suivre Jésus est appel à l’unité entre les disciples. Ecoutons Paul le rappeler aux chrétiens d’Ephèse.
LA PAROLE DE DIEU dans la lettre aux Ephésiens 4, 1 à 6 Moi Paul qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous , par tous et en tous. |
- Unissons-nous à Jésus, Verbe Incarné, et adorons celui qui est ’Un seul Dieu, Père de tous, au-dessus de tous, par tous, en tous !…et qui nous appelle à garder l’unité par le lien de la paix’.
Ciel et terre sont remplis de ta gloire
Dieu saint, Dieu fort Dieu immortel béni soit ton Nom !
A la fin du temps de silence,
Un seul baptême, un seul Dieu et Père !
1) Appelés à garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix,
Nous chantons et nous proclamons : R/
ACTION DE GRACE
Ce qui me donne le plus de consolation - remercions-en le Seigneur - c’est la bonne intelligence qui règne entre votre Mère et ses Assistantes. Dieu les bénit et les bénira parce que leurs cœurs sont unis et que Jésus est au milieu des âmes qui sont unies en son nom. Elles seront fortes parce qu’il est écrit qu’un triple cordon ne peut se rompre, et leurs sentiments réunis sont de vous rendre heureuses dans cette vie et d’aller avec vous dans la félicité éternelle… ! Oui, mes chères filles, le plus grand et le seul bonheur de ce monde est d’être unis en Jésus par les vrais liens d’une charité sincère. Faites donc, mes filles, votre bonheur en vous rendant heureuses mutuellement. » Let1-1 janvier 1829
- Rendons grâce au Seigneur pour l’union des esprits et des cœurs que nous cherchons à vivre entre et dans la Famille de l’Incarnation.
REFRAIN :
Nous te rendons grâce ô notre Père
Gloire à toi, dans les siècles !
OFFRANDE
Dans les règlements aux missionnaires de Saintonge le P. Baudouin
écrit :
Tenez-vous le plus possible dans l’habitude de la présence de Dieu… Le matin, offrez-lui toute la journée, priez-le de tout bénir… Le soir, remerciez-le, adorez-le et unissez-vous à ce divin Sauveur et à son Eglise qui veille et offre le Saint Sacrifice dans la partie du monde où il fait jour.
Unissons-nous à Jésus dans son offrande au Père avec les mots du psaume :
R/ ME VOICI SEIGNEUR JE VIENS FAIRE TA VOLONTE
- Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles. R/
- Tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. ». R/
MARCHE VERS LE TOMBEAU
Refrain
Avec toi, Seigneur, tous ensemble
Nous voici joyeux et sûrs de ton amour.
Tu nous as rassemblés dans la joie de ta présence
Et c’est toi qui nous unis.
1. C’est toi qui nous unis, ton amour a fait de nous des frères.
Tu es vivant au milieu de nous.
2. Tu donnes ton Amour, ton Esprit fait vivre ton Eglise.
Tu es vivant au milieu de nous.
Lecture des intentions confiées à l’intercession du P. Baudouin
Après l’écoute des intentions, nous prions ensemble autour du tombeau du Bon Père :
Seigneur Jésus, le mystère de ton Incarnation a illuminé et embrasé le cœur de Louis-Marie Baudouin, prêtre du diocèse de Luçon, et lui a donné l’audace de répondre aux urgences qu’il percevait dans l’Eglise et la société de son temps. Son amour et sa confiance en Marie, la méditation assidue de la Parole de Dieu, ont éclairé toutes ses démarches et fait de lui un conseiller spirituel d’une grande lucidité, un fondateur de séminaires et de congrégations religieuses ouvertes au monde, proches des plus pauvres, avec le souci constant d’éduquer. Accorde-nous par son intercession les grâces que nous te demandons…. Qu’il soit reconnu bienheureux par l’Eglise pour qu’à son exemple, ton Incarnation, ta vie donnée soient Parole et chemin de vie dans le monde d’aujourd’hui. Amen !
Chant à Marie
Vierge Sainte Dieu t’a choisie
Depuis toute éternité
Pour nous donner son Fils bien-aimé
Pleine de grâce nous t’acclamons
AVE, AVE, AVE MARIA
Bénédiction finale
Quelques textes du P. Baudouin sur l’union des missionnaires
Extraits des règlements des missionnaires de Saintonge
(2) La vertu principale des missionnaires est la douceur de cœur, et la seconde est l’humilité, apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. Ces deux vertus rendent le missionnaire aimable pour gagner les cœurs. Comme des agneaux parmi les loups, simples comme des colombes, prudents comme des serpents » (Luc 10, 3 ; Mat. 11, 29) ; toutes ces paroles rayonnent l’humilité et la douceur ; surtout humbles et doux envers les pécheurs, aimables aux pécheurs.
(3) Un missionnaire doit être plein de force et de patience, et il est fort et patient s’il est humble et doux. Le Seigneur abandonne le missionnaire à sa faiblesse et à sa pusillanimité lorsqu’il n’est pas doux ni patient. Ce remède lui est nécessaire, autrement l’orgueil le perdrait.
(12) Tenez-vous le plus possible dans l’habitude de la présence de Dieu et la vue de Jésus-Christ.
Le matin, prosternés aux pieds du crucifix, remerciez Dieu intérieurement, demandez-lui pardon, humiliez-vous, offrez-lui toute la journée, priez-le de tout bénir.
Le soir, faites la confession au Verbe Incarné, remerciez-le, adorez-le, et unissez-vous à ce divin Sauveur et à son Eglise qui veille et offre le Saint Sacrifice dans la partie du monde où il fait jour.
Il serait à souhaiter que vous fussiez comme les Apôtres, sans propriété, sans sac, sans argent : un missionnaire doit être affranchi de tous les embarras, comme les moissonneurs qui quittent leurs vêtements pour scier la moisson.
Les qualités d’un missionnaire sont une grande piété, un caractère ferme, doux et sympathique, une science plus que médiocre, une exactitude sans scrupule, un zèle ardent pour le salut des âmes.
Extrait d’une lettre aux communautés 1-1-1829
Mais ce qui me donne le plus de consolation - remercions-en le Seigneur - c’est la bonne intelligence qui règne entre votre Mère et ses Assistantes. Dieu les bénit et les bénira parce que leurs cœurs sont unis et que Jésus est au milieu des âmes qui sont unies en son nom. Elles seront fortes parce qu’il est écrit qu’un triple cordon ne peut se rompre, et leurs sentiments réunis sont de vous rendre heureuses dans cette vie et d’aller avec vous dans la félicité éternelle..! Oui, mes chères filles, le plus grand et le seul bonheur de ce monde est d’être unis en Jésus par les vrais liens d’une charité sincère. Faites donc, mes filles, votre bonheur en vous rendant heureuses mutuellement.