Tout de brique, « unique au monde » a dit Monseigneur Roncalli, futur Pape JeanXXIII. Ce sanctuaire vient d’être entièrement rénové. Le plan en a été conçu à la fin du 19e siècle par le Curé de la Paroisse qui voulait un pèlerinage à la Vierge.
Pour rappeler l’authentique lieu des apparitions de Marie dans les Alpes en 1846, Mr le Curé Hillairet choisit de bâtir cet édifice original sur un coteau, afin de reproduire à différents niveaux les épisodes de l’apparition.
Des tourelles crénelées indiquent les mystères du Rosaire tout au long d’un escalier, qui conduit à une tour laquelle porte à son sommet une croix de 7 mètres de hauteur.
Un peu plus loin, un donjon carré est dédié à « La Croix de Jérusalem » :
une croix taillée dans le cœur d’un chêne du pays.
Des paroissiens l’ont portée, à Jérusalem sur leurs épaules, tout au long de la Via Dolorosa, et l’ont ramenée, parcourant pieds nus, les 15 kilomètres de la gare de L’Herbergement à la Rabatelière… Douloureux pèlerinage !
Ce 20 août les Sœurs ont admiré les travaux de rénovation et se sont unies à tous les pèlerins qui, depuis plus d’un siècle viennent chaque année en septembre, méditer le message laissé par la Vierge, qui a pleuré sur l’indifférence des chrétiens et appelé ses enfants à ouvrir leur cœur à l’amour.
