De Bordeaux à Angoulême pour un « Bon Grain de Moutarde »

Cette année, pour le deuxième Grain de Moutarde à Angoulême, Bordeaux a proposé de venir et de préparer la journée.

Le 4 mars, dans les salles de l’église Sainte Bernadette d’Angoulême, le Grain de Moutarde est donc lancé dès 9h30 avec un café d’accueil pour les premiers arrivants. Petit à petit la salle se remplit de l’odeur du café et de sourires sur les visages, qui traduisent la joie de se retrouver. Nous entrons dans cette rencontre par un temps de prière ; nous prenons le temps et laissons pour un moment nos tracas et l’agitation du matin.

« Dieu nous invite à habiter « notre maison » et « la maison du monde », à créer des espaces de rencontre. Nous sommes donc appelées à vivre la vie comme une rencontre entre nous et avec ceux et celles vers lesquels nous sommes envoyées »

Après un temps de partage sur ce qui a été vécu ici à Angoulême lors du dernier GDM, nous partons en temps personnel avec un extrait de la lettre du 23 Décembre 1819 de Louis Marie Baudouin, Cette réflexion nous permet d’écrire sur nos petites maisons quelque chose pour mettre en pratique un style de vie simple et heureux, des relations humaines de qualité.

Bien vite les petites maisons apparaissent sur cette carte du monde, avec des expressions fortes :

  • être ouvert pour que l’autre s’ouvre,
  • être lumière,
  • devenir beau dans son cœur,
  • là où il y a l’amour, il y a Dieu,

Le Père Baudouin disait : « Seigneur donne- moi l’humilité …et que je ne le sache pas. » Dans ce temps de Carême, nous pouvons prendre également toutes ces expressions, réflexions, comme chemin vers Pâques.

Le temps du repas partagé fut l’occasion de faire la connaissance de Nuné, une mère arménienne avec son fils, accueillis depuis deux ans dans la paroisse.

Joie du repas partagé

L’après-midi d’autres personnes d’Angoulême nous rejoignent pour partager en petits groupes autour de deux textes d’Evangile : Luc 6, 46-49 et Matthieu, 6, 25-34 La mise en commun de nos partages, même si certains ont trouvé ce temps trop court au regard de la richesse des textes, nous fait prendre conscience que chacun s’est approprié ce thème de la maison commune, là où il est et avec ce qu’il est. Cette maison commune prend toute la dimension de notre vie, familiale, professionnelle, sociale… Sur le panneau commun nous retrouvons :

  • l’écoute,
  • se mettre en situation de recevoir pour aller vers l’autre.
  • l’accueil, le partage, le don à partager, la gratitude…
  • le présent nous fait construire l’avenir.
  • la maison c’est nous, qu’est-ce que nous en faisons, s’émerveiller de chaque instant. …mais comme dans un texte lu ensemble aujourd’hui, « A chaque jour suffit sa peine » nous nous arrêtons là, avant de finir par une Célébration de l’Incarnation.
    La célébration de l’Incarnation

    De cette journée nous retiendrons la dimension fraternelle entre Bordeaux et Angoulême, une stimulation commune et même le retour de certaines personnes que l’on n’avait pas vues depuis longtemps. Ce thème nous interpelle, on ne peut pas rester inactif, cela devient prioritaire, c’est devenu un cri, une urgence « prendre soin de la maison commune ».

Une belle rencontre où l’on sent que ce chemin spirituel fait partie de nos vies, que nos fondateurs ont une place importante à côté de la place de la « Parole » dans notre quotidien.

Sylvie MALAVAL, Associée, BORDEAUX
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