Quel chemin de Bonheur au temps des frontières renforcées, des gestes barrières et des masques à porter ?
Pourquoi pas du côté de ce territoire toujours à défricher, à explorer, découvrir, celui de la proximité ?
Le « pas loin », le « à côté », tous ces lieux ces êtres que, peut-être, l’habitude nous rend invisibles ou sans saveur . Tout ce « connu » sur lequel, parfois, nous ne posons plus un vrai regard.
Alors oui, j’ai vécu dans mon jardin et ceux alentours, des moments de contemplation, de joies intenses au contact de cette nature pleine de beautés, généreuses et variées, qui me parlaient au cœur.
Joie des temps d’échanges et d’entraide avec les voisins jusque là trop rapidement croisés. Joie des « repas de proximité » inventés aussi pour que les amis un peu trop seuls le soient un peu moins…
Joie de la rencontre qui fait naître une parole risquée parce que vraie , celle qui dit le drame d’une vie et le chemin parcouru pour demeurer Vivante.
Joie de l’accueil réciproque de nos failles et nos brisures, de nos sources et nos clartés. Cette proximité qui fait « tomber les masques » et devenir ensemble, humblement, l’un-e pour l’autre : Parole de Vie.
Donne-nous Seigneur
La grâce d’une parole libre et renouvelée. Que notre parole, Née du profond de notre être, Soit pour les autres et pour nous-mêmes Parole de Vie. |
Marie-Hélène Doupouy, fraternité Parole de Vie