L’arrivée des Fils de Marie Immaculée au Vénézuéla

Région Venezuela

Actualités 2023 : Camp mission FMI 2023 au Venezuela.

Actualités 2020 : Découvrez l’article « Chemins de vie au Venezuela » du Père Heinz Escorche.

Le responsable régional est Xulio RUIZ

Il est secondé par les pères César LAWSON et Yorjan MUJICA

COMMUNAUTES

PALO GRANDE

  • Curé : César LAWSON
  • vicaire : Xulio RUIZ

TANAGUARENA

  • Curé : Virgilio GALINDO

VALLE DE LA PASCUA

  • Curé : Gilberto PARICA

BELLA VISTA, maison de formation

  • Responsable des profès : P. Yorjan MUJICA
  • 3 profès : Eduard ALANIZ, Kevin FLORES, Félix ISASIS

Mgr Ubaldo SANTANA, ex- archevêque de Maracaibo a été nommé Administrateur Apostolique du diocèse de CARORA.

Les Fils de Marie Immaculée au Vénézuéla : un peu d’histoire.

De 1902 à Vatican II

L ’ARRIVEE DES FILS DE MARIE IMMACULEE AU VENEZUELA La loi Française sur les Associations (1er juillet 1901) déclarait illicites toutes les Congrégations religieuses. Les religieux n’avaient plus le droit de vivre en France. Ils devaient cesser d’être religieux ou partir en exil.

Les familles françaises qui résidaient à Caracas, et bien d’autres familles, désiraient vivement pour leurs enfants les éducateurs que le sectarisme expulsait de France. On fit appel aux Fils de Marie Immaculée. L’Alliance Française, avec l’appui de l’ambassadeur de France Mr Viener, devant le gouvernement du Général Cipriano Castro, entreprit des démarches auprès de son ministère de Paris, demandant explicitement que cette œuvre soit confiée à une congrégation religieuse. Ainsi, tandis que le ministre de l’Intérieur Combes expulsait de France les religieux, le ministre des Affaires Etrangères se voyait obligé à les recruter pour servir l’intérêt de la France à l’étranger.

Un premier groupe de quatre professeurs FMI fut envoyé en Espagne en Août 1902, pour s’initier à l’Espagnol. Le Père Dugast, missionnaire à Ste-Lucie (Antilles Anglophones) fut chargé de faire les premiers contacts. Il arriva à Caracas à la mi-Mars 1903. Il fut hébergé chez les Soeurs de Saint Joseph de Tarbes. Avec l’aide de l’Alliance Française, il avait loué au carrefour de Pinango un local en vue d’ouvrir le Collège ; une vieille construction qui avait bien piètre mine. Le Père Benjamin Honoré et le Frère Ernest arrivèrent le 26 Avril 1903. On fit les premiers contacts avec l’Archevêque, les membres de l’Alliance Française et les familles. Ce fut un accueil chaleureux.

En France, les choses allaient plutôt mal. En Mai 1903, le Supérieur Général fut informé officiellement que la Congrégation avait été dissoute, et que la Maison-Mère serait confisquée au début de Juillet. Il fallait faire vite. Pour cette raison, quatre autres Pères (les Pères Picherit, Rousseau, Raynard, Muller) ainsi que le Frère Augustin, furent envoyés en renfort, sans pré-avis. Ils arrivèrent à Caracas le 25 Mai. Peu à peu, la vie s’organisa, dans un dénuement complet et dans la discrétion ; car les religieux n’étaient toujours pas admis au Vénézuela depuis les lois du Président Guzman Blanco. De là vient l’expression « les Pères Français ».

Le Collège Français jusqu’en 1920

Les Fils de Marie Immaculée professeurs au Collège français en 1907
En bas à gauche, le P. Benjamin HONORE, futur supérieur général.

Le Collège commença ses cours le 18 Juin 1903 avec 19 élèves. En Septembre 1903, ils étaient une cinquantaine, et l’année suivante, ils atteignaient presque la centaine. On pouvait entrevoir l’avenir avec confiance. En Août 1907, le Collège changea de lieu pour rejoindre le carrefour de Mijares, au centre de Caracas. L’immeuble avait été restauré et était spacieux, et le collège ne cessa de prospérer.

Pour pourvoir à la réorganisation de la Congrégation à la fin de la guerre 1914-18, le Chapitre Général de 1919 prit la décision de fermer plusieurs résidences qui étaient à l’étranger. Entre autres, se trouvait le Collège Français de Caracas (Juillet 1920). Cette décision provoqua une profonde consternation. Cependant cinq Pères demeurèrent à Caracas et s’établirent sur la paroisse Saint Jean Baptiste (Guarataro), et se mirent au service de la paroisse et des aumôneries. C’était comme une humble semence en terre vénézuélienne, annonciatrice de futures et prospères récoltes.

NOUVEAUX SERVICES D’EGLISE ASSUMES PAR LES FMI Dès le temps du Collège, les Pères FMI travaillaient très en lien avec l’Eglise de Caracas : le P. Michaud assumait la direction du Grand Séminaire (1914-1916). D’autres asuraient la direction spirituelle des séminaristes. L’Eglise de ce temps commençait à renaître de ses cendres, après avoir souffert des lois sectaires et anticléricales de la fin du XIXe siècle. A partir de la fermeture de Collège Français, les Pères restés à Caracas se mirent au service dela paroisse St Jean Baptiste dans le secteur du Guarataro (Palo Grande) où ils s’établirent dans une vieille masure qui leur coûta 1800 Bolivars à l’époque(1921). Puis, vers 1945, l’Archevêque de Caracas leur confia la paroisse de Notre Dame du Carmel de Catia-la-Mar. Ils assuraient de même diverses aumôneries, entre autres celle des Soeurs de St Joseph de Tarbes (Paraiso) et des Adoratrices du Saint Sacrement.

Notre Dame de Lourdes

En 1957, le chapelle de l’Immaculée construite par les Pères à Palo Grande devint Eglise paroissiale pour servir une population sans cesse en croissance.

LE « COLEGIO FRANCIA » Lors de la célébration du 50e anniversaire de leur arrivée au Venezuela (1953), le P. Benjamin Honoré étant Supérieur général, les anciens élèves du Collège Français sollicitèrent la réouverture du Collège. Certains d’entre eux occupaient des postes importants dans le gouvernement. Demande qui fut accueillie avec joie. Pour le distinguer de la première fondation, on l’appela le « Colegio Francia ». Il fut inauguré en 1955, avec l’apport de nouveaux Pères venus des Séminaires d’Afrique du Nord surtout. Ils devaient en assumer la direction jusqu’en 1974. En 1962 fut créée la Paroisse française de Caracas. Elle fut confiée aux FMI et la chapelle du Collège en devint le centre paroissial.

De Vatican II à nos jours…

INSERTIONS EN MILIEU POPULAIRE (1974) Dans les années 70, l’esprit du Concile Vatican II souffla son renouveau qui se manifesta par une volonté d’insertion en milieux populaires chez les religieux et religieuses. Dans bien des Congrégations on fit de nouvelles options : abandon des structures imposantes des collèges pour vivre une insertion en milieu pauvre. C’est ainsi qu’une équipe de 4 jeunes FMI abandonnèrent le Colegio Francia et allèrent fonder la Communauté de Maca dans le barrio de Petare sur les hauteurs de la banlieue Est de Caracas. C’est alors aussi que l’équipe de Palo Grande organisait son territoire paroissial en Communautés Ecclésiales de Base pour répondre au nouvel élan missionnaire de l’Eglise (Evangelii nuntiandi, 1975). Dans les années 80-90, dans la ferveur de la préparation et de la célébration des 500 ans de la première évangélisation de l’Amérique latine, l’Eglise vénézuélienne a provoqué une réflexion intense, depuis la base, dans tous les diocèses pour tracer les grandes lignes de Pastorale d’Ensemble. Le Concile Plénier du Venezuela 1998-2005 en est l’aboutissement et le fruit. Désormais l’avenir est là, devant nous qui nous interpelle avec une tâche immense à réaliser.

Les Communautés FMI se préparent pour affronter ce défi.

COMMUNAUTÉS FMI AU SERVICE DES DIOCESES

  • Caracas
    • Paroisse Notre Dame de Lourdes
    • Paroisse St Rafael Arcangel d’Artigas (depuis 1991)
  • Valle de la Pascua : présence en milieu populaire
    • Paroisse de La Trinité- Guamachal 1990
  • La Guaira
    • San Domingo de Guzman - Tanaguarena

La Région FMI du Venezuela est ausi partie prenante du Projet des Amériques pour la Famille de l’Incarnation, en lien avec les Communautés des Soeurs Ursulines de Jésus et les Fraterntiés du Chili, de Bolivie, de l’Equateur et du Canada. En août 2007, elle a accueilli à Caracas un « Atelier de l’Incarnation »

Aller voir Atelier de l’Incarnation au Venezuela

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