Ce Conseil élargi des Fils de Marie Immaculée, composé des membres du Conseil Général et des quatre Responsables Régionaux de la Congrégation, s’est tenu du 5 au 21 janvier 2013 à Ouagadougou, à la maison de formation,« autour du baobab ». C’était la première fois que la Congrégation vivait cet événement. Le P. Julien Charrier, membre de ce conseil élargi pour la Région France, nous donne un aperçu de cette première rencontre.

Quelques heures de vol et nous atterrissions à Ouagadougou, au Burkina Faso. Un soleil couchant aux sept couleurs de l’arc-en-ciel nous inondait de sa lumière veloutée tandis qu’une catéchiste, Apolline, de la paroisse de Bissighin, accompagnée des Pères Joseph Sambiéni, Victor Aimé Ouedraogo et Jean Adrien Ouedraogo, nous guidait dans le dédale des services de la douane. Accueil très fraternel par nos Frères. C’était le 5 janvier 2013.
Le lendemain, dimanche, sous les rayons d’un soleil à 35 degrés, nous participions à l’Eucharistie paroissiale où se fêtait le Noël des enfants. Un peuple nombreux riche en couleurs, en enfants, en jeunesse rythmait les chants religieux avec beaucoup d’intériorité.

En raison des difficultés d’hébergement à la maison de formation des FMI à Bissighin, la maison de formation des Filles de la Croix, à quelques coudées de Bissighin, nous avait accueillis. La fondatrice de la Congrégation des Filles de Croix, Elisabeth Bichier des Âges, était bien connue du Père Baudouin. L’accueil chez elles a été des plus chaleureux et empreint de simplicité.
Au travail !
Alors du lundi au vendredi suivant, comme à huis clos, le Conseil Général élargi s’est réuni pour un temps de travail. Chaque régional a partagé sa relecture du vécu de sa Région. Ce partage a permis de faire émerger des questions et des attentes qui nous ont

interpellés : l’animation de la Congrégation, l’avenir des Régions, la formation des jeunes, les ministères diversifiés, les Projets missionnaires de communauté et de Région, la communication, l’internationalité, l’accompagnement des Frères aînés etc…. etc….. L’écoute et le débat ont permis de discerner les divergences et convergences qui sont la trame d’une vie de Congrégation présente dans des lieux et des cultures diversifiées.
Au cours de cette semaine, le 9 janvier, nous partions visiter le côté « brousse » de la paroisse Bissighin. La piste poussiéreuse et le bus cahotant nous ont menés jusqu’à Sougoubila et Sahondogo où les Pères tiennent une permanence à tour de rôle.
Visites des communautés FMI de la région
Après cinq jours de travail, nous sommes allés, le week-end du 13 janvier, visiter la communauté FMI présente à Bobodioulasso. Accueil fait de sourires, de partages et de célébrations. Deux jeunes postulants y sont présents et prennent le temps de découvrir la communauté religieuse et sa spiritualité, tout en vaquant à l’animation liturgique, à l’entretien du jardin et de la maison…
Sans prolonger, nous repartions pour une escale à Ouagadougou pour reprendre la direction de Dapaong au Togo où se trouve le noviciat. Bien sûr,

l’accueil est toujours soigné et un temps fort de partage nous a permis de faire connaissance des quatre novices, de leur cheminement, de leurs attentes…Le Père Louis Devaux, aumônier dans un monastère à quelques kilomètres de Dapaong, nous a fait la surprise de venir à la rencontre. Bissighin, le centre !
Tout au long du séjour, Bissighin fut le centre de multiples rendez-vous. Le lieu est riche de jeunes et d’activités : La communauté de la paroisse Saint Augustin, et, à côté, la communauté de formation avec le scolasticat où six profès font leurs études de théologie et le postulat où six jeunes font leurs premiers pas dans la découverte de la vie religieuse.
Au cours de notre présence, nous avons eu la joie de voir sortir de terre la nouvelle chapelle de la communauté FMI. Le samedi 19 janvier, la veille du départ, nous avons célébré l’Eucharistie à l’intérieur de cette chapelle encore en construction. Un mur, construit par les jeunes profès et postulants, rappelait que nous sommes les pierres vivantes d’une Eglise toujours à construire.
La fin du séjour approchant, il fallait songer au retour… Après plusieurs heures d’attente à Ouagadougou et à l’aéroport, le retour sur Paris s’est déroulé sans encombre avec des bagages plus légers mais avec nos cœurs lourds de la joie de la rencontre.
Cté Ste Marie