Mère Irène, Juste parmi les Nations

180 personnes au Centre Spirituel de Chavagnes pour une remise de médaille à titre posthume.

Le dimanche 5 février 2012, la médaille de Juste parmi les Nations décernée par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a été remise à Gabrielle Douillard, (Sœur Irène de Jésus) à titre posthume.

Supérieure de la communauté des religieuses ursulines de Jésus à Cannes, Sœur Irène a sauvé pendant la guerre 39-45, une douzaine de jeunes juives dont Marion Rousso et sa mère Hélène PETRUSCHKA .

Mme Renée ROUSSO

Cette cérémonie a eu lieu à l’initiative de Renée Rousso fille et petite fille de juives cachées par Mère Irène.

De nombreuses personnalités participaient à cette manifestation très émouvante. L’assemblée a particulièrement apprécié les témoignages de la famille, de Renée Rousso et de Sœur Myriam Selz.

En 1943, Sr Myriam, juive déjà scolarisée à Cannes a été envoyée précipitamment à Chavagnes par Mère Irène dès qu’elle s’est trouvée en danger.

Mr Eric Salaun, maire de Chavagnes et une partie de l’assemblée

Les habitants de Chavagnes qui avaient sauvé une quarantaine d’enfants juifs au cours de la guerre ont été très sensibles à cette cérémonie. Ces dernières années, plusieurs chavagnais(ses) ont été reconnus « justes parmi les nations »

Pour nous, Ursulines de Jésus, Soeur Irène de Jésus est un modèle de religieuse qui a fait don de sa personne jusqu’au bout avec discrétion et modestie. Elle a été et reste pour nous une femme « hors du commun » à cause des risques énormes qu’elle a pris pour la mission. Elle a vécu à fond la spiritualité de l’Incarnation, sensible aux appels de détresse de son temps."extrait de l’intervention de Soeur Thérèse Jourdain

Mme Madeleine Wohlgroth, nièce de Mère Irène remet la médaille à Sr Mercedes, supérieure générale des Ursulines

Son nom et sa mémoire resteront pour toujours dans notre histoire de Congrégation comme témoignage d’une vie risquée à laquelle par vocation, nous sommes toutes appelées. ( extrait de l’intervention de Soeur Mercedés Lopez, Supérieure générale à laquelle la famille Douillard a remis la médaille.)

Voir aussi : http://www.magazine-racines.fr/rubrique/portrait/quandchavagnecachaitdesenfantsjuifs-167-03-07.pdf

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