C’est l’expérience que j’ai faite en acceptant la demande du Conseil général de participer à la formation comptable « Mode UdJ » de Zara, Sœur camerounaise, en communauté à Bafia.
Deux mois passés ensemble à travailler :
- sur la fonction,
- la mission d’économe,
- sur un logiciel de compta,
- sur le budget…
bref ce qui fait la gestion de nos biens en congrégation, ont permis une : - connaissance mutuelle,
- une meilleure compréhension de nos mentalités différentes,
- de la relation à l’argent ici et ailleurs…
Au-delà des chiffres et à travers eux, ce fut un échange sur nos « réalités missionnaires » avec les difficultés, les questions mais aussi les joies propres à chacune.
C’est aussi cela « tisser ensemble l’avenir ».
Echos de la Communauté
C’est toute la communauté de Montaigu qui, en cette année 2012, a accueilli Zara . Elle était partie prenante de notre vie, participant de manière active à ce qui fait le quotidien.
Nous avons aussi essayé de lui faire découvrir la vie de la paroisse, du diocèse :
- participation à la journée diocésaine CCFD,
- à la célébration de la réconciliation,
- à des rencontres de jeunes…
Nous avons aussi cherché à lui donner un aperçu de la « Réalité Missionnaire France » :
- accueil par les Sœurs du Sacré Cœur et autres communautés proches de Montaigu.
- visite à certaines communautés plus éloignées : Angoulême, Javerlhac,Châlus, La Rochelle…
Expérience riche de part et d’autre
qui nous a permis de grandir dans la connaissance « du Corps Congrégation »
Echos de ZARA
Oui, on peut faire de beaux discours sur la solidarité mais ce sont bien les actes qui sont nécessaires et prennent une importance toute particulière.
Un geste, une rencontre, se tourner vers l’autre, proposer son aide s’inscrivent dans un élan humaniste, une « valeur » qui se perd aujourd’hui dans notre monde. C’est pourquoi pour redynamiser ces valeurs, la Réalité Missionnaire France a prêché par l’exemple en m’accordant la possibilité de me former en comptabilité, auprès de leur économe.
T out mon travail s’est déroulé à l’économat, mais je n’oublie pas les visites au quartier bien appréciées avec l’une ou l’autre des Sœurs de la communauté. Les sorties communautaires du dimanche, m’ont également permis de découvrir des lieux historiques et touristiques.
Les moments importants de l’Eglise vécus dans le diocèse de Luçon m’ont instruite et m’ont permis de voir comment la foi chrétienne est encore vivante malgré l’absence brillante des jeunes à l’église.
Ce temps passé dans la communauté de Montaigu m’a permis non seulement de me former, mais aussi de faire l’expérience de la vie communautaire en France, de découvrir une autre culture, de faire connaissance avec d’autres Sœurs que je ne connaissais pas et de découvrir d’autres communautés Ursulines de Jésus en France.
C’est pourquoi je ne saurais terminer ce mot sans adresser mes remerciements à toutes les communautés qui ont eu l’occasion de m’accueillir chez elles. Je me suis sentie « chez moi » « chez elles ».
Un merci tout particulier aux Sœurs de la communauté de Montaigu qui ont pris le risque de vivre avec moi pendant deux mois.
Après cette belle expérience, je me permets de dire :
« que la solidarité est l’une des vertus la plus idéale, si elle est réellement vécue ».