L’Avent : temps de l’attente
Durant ce temps, nous nous souvenons de la venue de Jésus sur terre (il y a deux mille ans) et de sa présence à nos côtés aujourd’hui encore. Jésus nous invite toujours à naître à la Lumière de Dieu.
Faisons silence en notre cœur, pour nous préparer à naître à la lumière de Dieu le Verbe fait chair en notre humanité. Il nous encourage à ouvrir nos cœurs, pour accueillir pleinement l’Esprit saint. …
Faisons silence en notre cœur, afin que ce temps d’attente, d’espérance, de méditation, de prière, de conversion, de préparation, d’attentions, soit un temps d’accueil à celui qui vient. …
Faisons silence en notre cœur, attente qui dit notre confiance, notre fidélité mais aussi notre désir de Dieu, qui est Tout Amour, pour nous et autour de nous….
Faisons silence en notre cœur, nous croyons à un avenir meilleur qui passe par le Père, mais aussi nous savons que cet avenir passe par l’humain. Le Père attend que nous devenions des semeurs de lumière, de paix, de pardon, de joie, d’amour, de tendresse, …à l’image de Jésus
Oui, nous espérons fortement ! La Lumière va rayonner sur le monde !
Parole de Dieu à Méditer :
- Premier dimanche de l’Avent : Jésus m’invite à veiller sans cesse en travaillant pour la grandeur du Royaume de Dieu. Marc 13,33
Il y a tant à faire Seigneur pour que ton Royaume grandisse ! Aujourd’hui je peux essayer par des actes de partage de faire grandir ton royaume
- Second dimanche de l’Avent : Ceux qui suivent Jean-Baptiste reconnaissent leur péché. Ils désirent changer de vie…Marc1,1-8
Qu’est ce que je peux changer dans ma vie pour être plus proche du Père ?
- Troisième dimanche de l’Avent : Jean-Baptiste n’est pas la lumière ! Mais il rend témoignage à la lumière ! Jean 1,6…28
Puis-je trouver, dans ma vie un moment où j’ai été comme une petite lumière de Dieu pour les autres ?
- Quatrième dimanche de l’Avent : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la Puissance du très haut te prendra sous son ombre ! »
Demain c’est Noël est -ce que je suis prête, comme Marie, à accueillir ce que Dieu veut faire grandir en moi ?
8 Décembre avec Marie :
La fête de l’Immaculée Conception, qui chaque année est pendant l’Avent, fait écho et aux préparatifs joyeux de la période de l’Avent. Tout comme Marie a préparé le chemin pour le Seigneur, notre Sauveur, dès le moment de sa conception, nous pouvons nous aussi, avec attention et joie, faire place au Seigneur dans nos cœurs – pendant l’Avent et au-delà, avec l’Eglise nous fêtons L’Immaculé Conception de Marie.
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- Dieu aime tellement le monde
- qu’il lui donne son Fils.
- Dans l’histoire du peuple de l’alliance,
- une femme a cru à l’accomplissement de la Parole.
- En elle, se réalise la promesse du salut.
- Marie accueille dans la foi
- Le Dieu qui vient habiter parmi nous’’. (LV 1 n°1)
Contemplons : « Le Verbe de Dieu » Unis à Marie…avec Jésus nous adorons le Père…
Jésus Christ, Fils de Dieu, Verbe Incarné, nous t’adorons, toi qui prends corps dans le sein de Marie et de notre humanité.
Nous te reconnaissons comme le Premier-Né de ces hommes renouvelés par Dieu.
Nous adorons Dieu notre Père, pour ce projet d’Amour Nous sommes émerveillés avec toi son Fils Bien Aimé.
Nous nous unissons à l’adoration de Marie, ta Mère, et avec elle nous reprenons ses paroles du Magnificat : Mon âme exalte le Seigneur…
25 décembre 2024 Noël
Déjà le jour se lève. Lc 2,1-14
Nuit de Noël
Cette nuit-là, pendant que les dindes sont aux marrons, que les foies gras sont aux truffes, que les réveillons sont au champagne et que les ventres sont à table, Dieu, lui, est mis à l’étable. Ne vous trompez pas ! Ce qui naît cette nuit-là, ce n’est pas un petit enfant, mais le plus gigantesque conflit que la terre ait jamais porté… Il s’agit d’inventer une nouvelle humanité. C’est le pari que Dieu lui-même vient tenir. Il est minuit, mais on se bat au grand jour. La nuit de Noël est impitoyable. On entre dans ce récit comme on entre en lutte.
En face, César Auguste « ordonne », c’est sa manière d’être en relation. Les discours de l’empereur nous tombent dessus et sont sans rémission. De l’autre côté, cette même nuit, Dieu inaugure un autre langage, il « annonce », il ouvre le chemin de la nouveauté, du changement, des choix et de la liberté.
En face, César Auguste ordonne un « recensement », pour remplir les caisses de l’empire. De l’autre côté, Dieu nous annonce « une grande joie ». Imaginez une joie qui ne soit plus un mot abstrait mais une vraie joie qui vous met un bon goût dans tout l’homme. Une joie qui arrache comme un cri.
Du côté de César, c’est un « édit » qui ordonne, c’est un décret, une loi, un ordre, avec ses cortèges d’attendus, de peines prévues, de sanctions, de représailles, de perquisitions, de réquisitions, de craintes pesantes, de peur qui règne… Dieu, lui, nous annonce » une bonne nouvelle », ce n’est plus une menace, c’est un salut : « Ne craignez pas. » C’est un sauveur et non plus un huissier. C’est déjà la fête : « Gloire à Dieu dans les cieux et paix sur la terre… » De la terre aux cieux, c’est tout le fonctionnement de l’univers qui est atteint par la Bonne Nouvelle.
En face, c’est « toute la terre » que César auguste veut recenser. C’est son ambition, sa conquête, sa propriété privée. Toute la terre réduite en esclavage et à n’être plus qu’une colonie romaine. Dieu, lui, annonce une Bonne Nouvelle pour « tout le peuple » Non plus pour toute la terre, mais pour tout le peuple, le nouvel espace ce n’est plus la terre, c’est le peuple des hommes. C’est l’homme qui est la nouvelle mesure pour calculer le monde, l’homme libre et non plus esclave. Pour l’empereur, il faut aller se faire inscrire, il faut aller se faire mettre en fiche, en carte, en numéro, en liste, codé, immatriculé, pointé en trois exemplaires sur papier timbré. Dieu, lui ne demande aucune inscription préalable, Dieu ne tient aucune comptabilité, aucun registre, Dieu fait « signe ». Dieu ne nous donne qu’un signe : « Vous le reconnaîtrez ». Il faut seulement le reconnaître.
Pour César, il faut retourner s’inscrire chacun dans la ville de sa naissance. César verrouille l’homme dans ses origines, sa naissance, ses rapports de succession et d’héritage. César retourne en arrière et marche au passé. Dieu, lui, nous propose un « petit enfant ». C’est l’avenir, le commencement, la naissance, la nouveauté, le changement. Un petit enfant, c’est le futur qui est déjà arrivé.
Cette nuit-là, César est dans ses palais de Rome. Dieu est à l’étable. César ne sait pas encore qu’il règne déjà plus que sur le vide. Un nouveau-né emmailloté, déjà ficelé de langes, comme il sera bientôt un mort enroulé dans un linceul, déjà couché dans une crèche comme il sera bientôt un mort allongé dans son tombeau, un nouveau-né, ce qu’il y a de plus fragile et de plus inutile au monde, un enfant, cette nuit, vient déjà de faire rouler la pierre de nos tombeaux. Le cri de ce nouveau-né, c’est celui d’une humanité nouvelle qui est en train de naître. C’est déjà le cri d’une résurrection. Jean Debruynne (Mille Textes)
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Adorons le Verbe "Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous »
Chantons dans notre cœur avec les anges : Gloria, in excelsis Deo, Gloria, in excelsis Deo